La sophrologie contre l'éjaculation précoce, tardive et l'impuissance.

A chaque dysfonctionnement sa technique spécifique.
Parmi les dysfonctions sexuelles les plus fréquentes figurent l’impuissance, l’éjaculation précoce, ainsi que l’éjaculation tardive, voire l’anéjaculation (absence d’éjaculation).
• La technique de référence pour venir à bout d’une éjaculation précoce est le squeezing. Elle consiste, après une stimulation manuelle du pénis – les rapports vaginaux sont exclus –, à comprimer celui-ci pendant cinq secondes au niveau du frein afin de réduire son volume. Puis à recommencer jusqu’à ce que l’homme arrive peu à peu à mieux se maîtriser. Quand il y parvient, une autre façon de procéder consiste à pratiquer la pénétration désintéressée. L’homme s’allonge sur le dos, sa compagne le stimule en se plaçant au-dessus de lui et introduit elle-même la verge dans son vagin. L’un comme l’autre restent immobiles et, quand l’éjaculation est imminente, la femme se retire et procède à nouveau au squeezing. - En pratique : il faut compter de 5 à 30 séances, réparties tous les 15 jours sur une période maximale de 12 mois. Les prix varient de 50 € à 80 € la séance, en fonction du spécialiste.
• En ce qui concerne l’éjaculation tardive et l’anéjaculation, même combat ! Leurs raisons sont souvent d’origine médicale. L’une comme l’autre n’empêchent en rien des rapports harmonieux. A moins que l’homme ne le vive mal. La technique du sensate focus, ou épreuve de concentration sensorielle, aide alors à lui redonner confiance en lui. Elle apprend au couple comment se masser à deux. La femme va ainsi parcourir tout le corps de son compagnon en évitant, dans un premier temps, ses organes génitaux et sans tenter de se faire pénétrer. Le but est de permettre à chacun de se recentrer sur son corps, de porter une attention particulière au plaisir du contact sensuel perçu et de sortir du cercle vicieux de l'échec. En effet, une défaillance engendre un stress qui, lors des rencontres sexuelles suivantes, est à nouveau source de problème. - En pratique : il faut compter environ 8 séances tous les 15 jours, réparties sur 3 mois.
• En cas d’impuissance, comme pour les autres problèmes rencontrés, le rôle de la compagne est essentiel. Le but est d’obtenir à tout prix une érection par des caresses sur l’ensemble du corps, puis des stimulations manuelles et buccales spécifiquement ciblées sur les organes génitaux. La femme doit apprendre doucement à mettre l’homme en confiance afin qu’il puisse obtenir une érection. Une fois son sexe bien dur, à elle d’agir, de se positionner au-dessus de son amant et d’enclencher sans tarder la pénétration. En général, une fois le pénis dans le vagin, la tumescence ne retombe pas. - En pratique : il faut compter de 10 à 15 séances tous les 15 jours, sur une durée de 4 mois au minimum.
La sophrologie, une aide dans tous les cas Quels que soient le dysfonctionnement sexuel à résoudre et la technique de référence adoptée par le sophrologue, ce dernier va travailler en parallèle sur le stress et l’estime de soi, deux éléments indispensables à une vie intime épanouie. Son rôle : faire émerger du passé du patient tout ce qui le freine inconsciemment afin de le libérer de ses tensions et de ses gênes. Dans un premier temps, il va l’accompagner, l’aider à se préparer puis, au fil des séances, aborder les blocages et expliquer au couple comment agir ensuite dans les secrets de l’alcôve. Ces rencontres, où le patient et sa compagne restent habillés, sont généralement enregistrées et servent ensuite de guide au couple lorsqu’il se retrouve dans l’intimité. Avec un sophrologue formé et reconnu, les résultats progressent au fil des séances.