Sport : les bénéfices de la sophrologie validés scientifiquement

Les techniques de respiration et de visualisation mentale utilisées en sophrologie améliorent significativement les performances des sportifs. C’est la conclusion d’une étude menée par Ford sur l’efficacité des techniques de préparation mentale proposées aux athlètes.
Le constructeur automobile Ford s’est intéressé aux performances sportives des athlètes et particulièrement aux bénéfices apportés par la préparation mentale. Il a donc mené une étude visant à mesurer l’apport des différentes techniques utilisées comme la respiration ou les techniques de visualisation mentale.
Pour y parvenir, les scientifiques ont mis en place deux groupes distincts :
Le premier groupe composé de pilotes de course Ford, dont Andy Priaulx, champion du monde des pilotes de voitures de tourisme, et Sébastien Ogier, champion du monde des rallyes. Le second groupe composé de personnes ordinaires. Puis, ils ont soumis ces deux groupes à deux exercices classiques d’entraînement mental :
Le premier exercice consistait à amener les participants à se relaxer, puis à réaliser une série d’exercices de respiration contrôlée identiques aux exercices de sophrologie. Enfin, les participants étaient invités à retenir leur souffle aussi longtemps que possible. Le procédé était répété plusieurs fois puis s’ensuivait une longue période de récupération. Le second consistait à réaliser un exercice de visualisation, là encore identique à ceux pratiqués en sophrologie, l’objectif étant d’amener les athlètes à se projeter mentalement dans leur victoire afin de se préparer et de conserver la confiance en leur performance. Cet exercice de visualisation guidé par la voix, amenait les participants à créer des images mentales en décrivant les virages, les courbes et signaux visuels clés du circuit.
Des résultats probants.
L’étude révèle, dans un premier temps, que les pilotes de course dont le cerveau est particulièrement entraîné ont un niveau d’attention et de concentration meilleur de 40% comparé aux autres participants. Leur esprit a en effet été régulièrement « musclé » ce qui leur permet de réagir aux signaux sensoriels subtils, sans en avoir toujours conscience.