Après des semaines de confinement, le travail a repris depuis quelques mois, peu à peu à un rythme plus normal. Si certaines professions ont pu maintenir leur activité sur site - par nécessité ou par devoir - ce ne fut pas le cas pour tous. Ainsi, pour les salariés du secteur tertiaire, libérés de l'obligation de se déplacer au bureau, la période a également été vécue de manière particulièrement intense. Et aujourd'hui, s'y remettre paraît paradoxalement plus difficile qu'il n'y paraît. Les Français en télétravail n'ont pas démérité. Beaucoup relatent des journées bien chargées, pendant lesquelles la frontière entre vie professionnelle et vie privée a été souvent très ténue. Travailler en gérant la vie de famille n'a pas été simple non plus. Depuis le déconfinement, le rythme a repris de manière variée : certaines entreprises ont fait le choix de différer le retour sur site de leurs collaborateurs, d'autres ont opté pour une formule mixte entre télétravail et activité en présentiel, d'autres encore sont revenus au "100% bureau". Fatigue et démotivation pointent leur nez en cette rentrée de septembre. On constate une vraie fatigue, mais surtout une démotivation de la part des salariés. Un peu comme des enfants qui "traîneraient des pieds" pour retourner à l'école. Beaucoup y voient le contrecoup de la fatigue accumulée - ce qui prouve bien que le télétravail n'est pas un substitut pour les tire-au-flanc. Il est devenu - et restera - un outil majeur de la flexibilité de l'entreprise, dont la productivité n'est plus discutable. Mais deux autres facteurs entre en ligne de compte : - une anxiété nouvelle Elle est due à la conscience de la présence persistante d'une menace invisible. Si le virus est toujours là, il nous faut désormais composer avec, sortir, avec toutes les précautions nécessaires. Beaucoup de personnes ont eu du mal à se déconfiner pour cette raison. Tout notre environnement peut paraître un danger. A ce stade, il est utile de rappeler que les gestes-barrière et la distanciation physique sont nos meilleures protections. Mais le savoir ne suffit pas toujours à faire taire un mental inquiet. - un stress de surcharge Pendant le confinement, on a fait ce qu'on a pu - plutôt bien d'ailleurs. Si les dossiers ont avancé, beaucoup de choses ont cependant dû être différées. Des projets ont été reportés, des objectifs momentanément revus à la baisse. Momentanément seulement. A présent, dans de nombreuses professions, il faut rattraper le temps perdu. Mettre un coup de collier. Travailler encore plus pour compenser . Et ça, ça parait épuisant, voire même irréalisable. Ce stress est assorti d'une peur de ne pas y arriver - avec toutes les conséquences que cela peut avoir. Que peut-on faire pour s'y remettre ? Pour beaucoup les vacances d'été apparaissent déjà bien loin et la parenthèse tant attendue est déjà un souvenir lointain.C'est sans compter avec le sentiment d'urgence qui reste présent - et le fait que certains ont dû aussi différer leurs congés. Alors, comment on fait ? C'est là où la sophrologie peut intervenir pour aider à accompagner cette période, et ce pour plusieurs raisons : - la sophrologie atténue les effets du stress psychologique Avec la pratique de techniques de sophrologie, toutes les manifestations physiques du stress (oppression, boule au ventre, tensions musculaires...) vont progressivement diminuer. Quand on se sent mieux dans son corps, quand on récupère plus facilement, on se sent plus apte à affronter nos défis quotidiens. - la sophrologie participe à réguler la charge mentale Les pensées négatives saturent l'esprit des travailleurs stressés. Ça n'est jamais idéal pour l'efficacité, ni pour la concentration. Qui plus est, ces pensées négatives polluent le sommeil, donc accentuent la fatigue. Beaucoup d'exercices de sophrologie aident à canaliser les pensées. Sans disparaître complètement (ce qui est impossible : notre cerveau en produit jusqu'à 60 000 par jour !), leur présence est limitée, pour ne pas dire imperceptible, dans les moments où l'on a besoin de vraiment récupérer ou être disponible. Quand les pensées sont plus claires, on améliore le discernement et la réflexion. On s'autorise même à être à nouveau créatif ! - la sophrologie remobilise nos ressources Dans les moments d'abbatement ou de découragement, on ne se sent plus bon à rien. Ça n'est qu'une perception (d'ailleurs souvent faussé par la pollution des pensées négatives), car notre potentiel, nos ressources internes sont toujours là, intacts. Il suffit d'apprendre à les réveiller. Nous avons bien plus de capacités que nous ne le pensons. Grâce, notamment, à la visualisation positive, la sophrologie permet de réactiver le positif en soi : pas du positif factice mais bien la remobilisation de nos aptitudes professionnelles individuelles.
On reprend nos super pouvoirs !
コメント