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"Tapette", "tarlouze", "zoulette"... Et si on arrêtait les conneries ?

"Tapette", "pédale", "tarlouze", "zoulette", "fiotte", "tafiole"... Ces insultes, souvent proférées à la volée dans une cour de récréation, au détour d’un vestiaire ou dans un repas de famille bien arrosé, ont toutes une chose en commun : elles sont genrées, renvoient à une féminité méprisée et visent à rabaisser l’homme homosexuel.

Mais pourquoi donc une société du XXIe siècle, censée évoluer, se crispe-t-elle encore sur l’idée même qu’un homme puisse aimer un homme, alors même que l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne rapportait en 2024 que 43 % des personnes LGBT+ en Europe avaient fait l'objet de discriminations dans l’année ? Et combien d’actes homophobes encore recensés en France en 2024 ? Cette réalité statistique doit alerter : derrière les mots blessants, il y a des vies en souffrance. ou qu’une femme puisse aimer une femme ? Et pourquoi tant de fantasmes autour des personnes LGBTQIA+ ?


Jeune homme et drapeau arc en ciel
Jeune homme et drapeau arc en ciel

1. Orientation sexuelle : choix ou nature ?

L’orientation sexuelle n’est pas un choix. Elle s’impose à nous, comme une donnée intime, profonde, souvent ressentie très jeune. De nombreuses études scientifiques en génétique, en neurologie, en psychologie du développement montrent qu’elle est multifactorielle : biologique, hormonale, affective. Mais jamais choisie.

Ceux qui prétendent le contraire projettent souvent leur propre inconfort ou méconnaissance sur autrui.

2. Pourquoi, en 2025, est-ce encore si difficile d’assumer qui l’on est ?

Parce que, malgré les lois et la visibilité croissante, les normes sociales restent puissantes. Être LGBTQIA+, c’est encore :

  • risquer le rejet de sa famille,

  • se heurter aux stéréotypes à l’école, au travail, dans la rue,

  • intérioriser la honte, la peur, voire la haine de soi.

Le "coming out" reste un acte de courage.

3. Des millions de personnes concernées, tous les jours, partout dans le monde

Selon l’enquête LGBT+ Pride 2023 menée dans 30 pays, environ 9 % de la population mondiale se déclare LGBTQIA+. Sur 8 milliards d’habitants, cela représente 720 millions de personnes.

720 millions. Ce n’est pas une minorité invisible, c’est un pan entier de l’humanité.

Et pourtant, combien en croise-t-on chaque jour sans le savoir ? Parce que l’orientation sexuelle est intime, privée, souvent cachée pour se protéger, et parfois réprimée par peur de perdre un emploi, un logement, une famille.

On vit tous et toutes avec des personnes LGBTQIA+. Ce ne sont pas "les autres", ce sont nos collègues, nos voisin·es, nos ami·es, nos enfants.

4. Pourquoi cette peur des personnes non hétérosexuelles ?

Il s’agit d’une peur irrationnelle, souvent liée à :

  • une remise en cause des normes de genre (la virilité, la maternité...),

  • des fantasmes autour de la sexualité,

  • une ignorance entretenue par des discours religieux ou politiques conservateurs.

Au fond, c’est la peur de l’autre, du différent, de la liberté même, qui dérange.

5. Pourquoi les hommes gays sont-ils plus rejetés que les femmes lesbiennes ?

Le rejet des hommes gays est souvent une extension du sexisme. Dans une société patriarcale, être un homme et se rapprocher symboliquement ou réellement du féminin est vu comme une "déchéance" (d’où les insultes à consonance féminine).

Être un homme gay, c’est trahir la virilité normative.

Les femmes lesbiennes, elles, sont souvent fétichisées par le regard masculin ou tout simplement invisibilisées.

6. Racines de l’homophobie : les mêmes que le sexisme ?

Oui.

  • La peur du féminin chez l’homme.

  • La volonté de contrôle des corps et des désirs.

  • L’obsession de la reproduction comme norme absolue.

Homophobie et sexisme se nourrissent de la même logique : celle d’un monde binaire, hiérarchique, contrôlé.

7. Quel rôle jouent les religions ?

Majoritaire dans l’histoire humaine, la religion a longtemps dicté la morale sexuelle. Dans le judaïsme, le christianisme, l’islam, l’homosexualité a été condamnée comme "contre-nature".

Pourtant, ces mêmes textes sont souvent interprétés à travers des prismes patriarcaux. Certaines religions ou cultures (hindouisme, spiritualités amérindiennes) reconnaissaient des "troisièmes genres".

8. Des homosexuel·les célèbres et puissants à travers les siècles

  • Alexandre le Grand, stratège et roi.

  • Léonard de Vinci, génie de la Renaissance.

  • Michel-Ange, sculpteur inspiré par la beauté masculine.

  • Virginia Woolf, écrivaine amoureuse de Vita Sackville-West.

  • Colette, écrivaine française libre et flamboyante.

  • Tchaïkovski, compositeur russe dont l’homosexualité fut réprimée.

Tous ont aimé en marge, parfois dans l’ombre, mais jamais sans influence sur l’histoire humaine.

9. Non, être homosexuel n’a rien à voir avec être pédocriminel

Une confusion aussi absurde que dangereuse persiste dans certains discours : celle qui assimile l’homosexualité à la pédocriminalité.

C’est faux, c’est infâmant, et c’est criminel de l’affirmer.

Les études internationales sont claires : La majorité des actes pédocriminels sont commis par des hommes hétérosexuels.

Comme le souligne le rapport 2023 de l’Association Internationale des Professionnels de la Protection de l’Enfance (ISPCAN), « dans plus de 80 % des cas de pédocriminalité avérée, l’agresseur est un homme identifié comme hétérosexuel et connu de l’enfant (parent, oncle, voisin, enseignant...) ».

Ce que la pédocriminalité vise, ce n’est pas un genre, c’est une position de pouvoir sur un enfant. C’est un crime, pas une orientation.

Confondre homosexualité et pédocriminalité, c’est :

  • salir des millions de personnes,

  • détourner le regard des vrais prédateurs,

  • et entretenir une haine qui tue.

Une confusion aussi absurde que dangereuse persiste dans certains discours : celle qui assimile l’homosexualité à la pédocriminalité.

C’est faux, c’est infâmant, et c’est criminel de l’affirmer.

Les études internationales sont claires : La majorité des actes pédocriminels sont commis par des hommes hétérosexuels.

Ce que la pédocriminalité vise, ce n’est pas un genre, c’est une position de pouvoir sur un enfant. C’est un crime, pas une orientation.

Confondre homosexualité et pédocriminalité, c’est :

  • salir des millions de personnes,

  • détourner le regard des vrais prédateurs,

  • et entretenir une haine qui tue.

10. Petit rappel juridique : l’homophobie est un délit, pas une opinion

En France :

  • L’homophobie est punie par la loi.

  • L’article 225-1 du Code pénal reconnaît les discriminations liées à l’orientation sexuelle.

  • Insulte, menace ou agression : jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

Dire "c’est mon avis" n’est pas une excuse. La liberté d’expression, aussi précieuse soit-elle, n’autorise pas à dire n’importe quoi sans en assumer les conséquences. Elle s’arrête là où commencent l’atteinte à la dignité, l’incitation à la haine ou à la violence. Exprimer une opinion ne donne pas le droit d’insulter, de discriminer ou de nier l’humanité de l’autre. Une société démocratique repose aussi sur le respect fondamental de chacun·e, et cela inclut les personnes LGBTQIA+.

11. Le rôle fondamental de l’éducation

Un enfant ne naît ni homophobe, ni sexiste, ni raciste. Il apprend. Et il apprend d’abord par mimétisme. Il reproduit ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’on tolère autour de lui.

Si les insultes homophobes sont banalisées à la maison ou à l’école, si les préjugés sont transmis par les adultes, alors l’enfant les intègre comme norme.

L’éducation, qu’elle soit parentale ou scolaire, a un rôle déterminant :

  • Apprendre le respect de l’autre dans sa différence.

  • Déconstruire les stéréotypes de genre.

  • Cultiver l’empathie, la tolérance, et la curiosité plutôt que la peur.

Former les enfants à vivre ensemble, dans la diversité, c’est préparer une société plus juste et plus humaine.

12. Et la sophrologie dans tout ça ?

Pour les personnes LGBTQIA+ :

  • Se (re)connecter à son corps, parfois malmené par la honte ou la peur.

  • Développer l’estime de soi, la sécurité intérieure, malgré les regards extérieurs.

  • Apaiser les tensions liées au stress, à la vigilance permanente.

  • Se libérer d’un trop-plein émotionnel, souvent accumulé dès l’enfance.

Prenons l’exemple de Jules (prénom modifié), jeune homme transgenre que j’ai accompagné en cabinet. Victime de moqueries au collège et de silence à la maison, il arrivait avec le souffle court, les épaules en protection, et le regard fuyant. Grâce à la pratique régulière de la sophrologie, Jules a retrouvé un espace intérieur de sécurité. Petit à petit, son corps s’est redressé, sa respiration s’est libérée, et il a pu affirmer son identité avec davantage de sérénité.

Pour les personnes homophobes :

Oui, vous avez bien lu.

La sophrologie peut permettre de travailler sur ses conditionnements, ses peurs, ses jugements. Elle ouvre à la tolérance par la conscience, en reconnectant l’individu à ses propres valeurs humaines plutôt qu’à des réflexes sociaux. Car souvent, derrière l’homophobie, se cache une peur : de l’inconnu, de la différence, de ce que l’on n’a pas appris à comprendre.

La pratique sophrologique est un outil doux mais puissant, pour sortir du réflexe et entrer dans le discernement. Elle propose une voie d’apaisement, de recentrage, et d’ouverture à soi... et à l’autre.?


Conclusion :

Il y aura toujours des personnes LGBTQIA+, quoi qu’on en pense.

À ceux qui ont peur, oppressent ou méprisent, une seule question :Que craignez-vous vraiment ?


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