Harcèlement scolaire : un fléau silencieux

Le harcèlement scolaire n’est pas un phénomène marginal. Selon une enquête nationale menée en 2023, un élève par classe en moyenne est victime de harcèlement, du CE2 à la terminale. Ce chiffre glaçant rappelle une réalité : aucun établissement, aucun milieu social n’est épargné.

Des formes multiples

Le harcèlement peut se manifester de plusieurs façons :

• Insultes, moqueries et humiliations répétées

• Coups, bousculades ou vols

• Cyberharcèlement via les réseaux sociaux

• Mise à l’écart volontaire : une exclusion organisée, silencieuse mais destructrice

Toutes ces formes ont un point commun : elles brisent la confiance et l’estime de soi.

Quelles conséquences pour l’enfant ?

Les effets du harcèlement sont profonds :

• À court terme : isolement, perte de confiance, résultats scolaires en baisse, troubles du sommeil ou maux de ventre répétés.

• À long terme : anxiété, dépression, stress post-traumatique, difficultés relationnelles, parfois un décrochage durable.

Ces blessures invisibles peuvent marquer un enfant bien au-delà de l’école.

Parents : comment détecter et agir ?

Les signaux d’alerte : refus d’aller à l’école, silence inhabituel, irritabilité, tristesse, affaires abîmées…➡️ La première étape est l’écoute, sans jugement ni minimisation. Puis il faut alerter l’établissement, recueillir des preuves, et en cas de cyberharcèlement, signaler ou porter plainte.

La sophrologie en soutien

La sophrologie n’est pas une solution miracle, mais elle peut être un soutien précieux :

• Pour l’enfant : apaiser ses émotions, se libérer de la peur, renforcer sa confiance et son estime de soi.

• Pour les parents : gérer leur propre stress, rester solides et disponibles pour accompagner leur enfant.

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Ensemble, brisons le silence

Le harcèlement scolaire n’est pas une fatalité. Repérer, agir et accompagner sont des étapes essentielles pour protéger les enfants. Plus nous en parlons, plus nous agissons tôt, plus nous limitons les dégâts.

« Et vous, quels signes vous ont alerté un jour chez votre enfant ou un élève ? »