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Le sexisme en entreprise : "Tu souris plus quand t’as tes règles ?

Le sexisme ordinaire… est au bureau tous les jours à 9h.

Je suis un homme. Et pourtant, ce que je m’apprête à écrire n’a rien de révolutionnaire pour la majorité des femmes.C’est leur quotidien. Au travail. En réunion. À la machine à café.

Parce que le sexisme, ce n’est pas seulement le plafond de verre ou les écarts de salaire. C’est aussi (surtout ?) toutes ces petites phrases, ces regards, ces gestes, ces interruptions systématiques qui, mis bout à bout, finissent par créer un environnement aussi usant qu’invisible.

Et quand une femme ose en parler, elle récolte parfois un soupir ou un haussement d’épaules.👉 "Faut pas exagérer."👉 "Il est maladroit, mais il veut pas mal faire."👉 "T’as pas un peu les nerfs à fleur de peau en ce moment ?"

Ah oui, pardon, c’est sûrement hormonal.(Je vous avais prévenu pour le sarcasme.)

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Quelques questions simples, et pourtant accablantes

J’ai récemment partagé sur Instagram des questions en apparence anodines, avec pour seules réponses possibles : oui ou non.

  • As-tu déjà été interrompue en réunion par un homme ?

  • As-tu déjà changé de tenue pour éviter une remarque ?

  • As-tu déjà été prise pour l’assistante alors que tu étais la cheffe de projet ?

  • As-tu déjà entendu : "T’es trop émotive, ça manque d’objectivité."

  • As-tu déjà eu l’impression de devoir prouver deux fois plus que tes collègues masculins ?

Les réponses ?Un raz-de-marée de OUI.Parfois même accompagnés de : "Je ne les compte plus."


Ce sexisme qui se déguise en politesse

Le plus pervers dans tout ça ? C’est souvent enrobé de fausse bienveillance.

  • "Tu t’occupes du café, t’as toujours le chic pour ça."

  • "T’as un super poste, et en plus t’as pas d’enfants, tu dois avoir du temps."

  • "Avec toi, les réunions sont plus jolies, hein les gars ?"

Et pendant qu’on plaisante, certaines femmes s’effacent, se taisent, encaissent, doutent.Parce qu’elles ont appris qu’il vaut mieux passer pour "cool" que pour "hystérique".Et moi, en tant qu’homme, je me dis que ce n’est pas à elles de changer. C’est à nous.


Alors que fait-on ? On respire… et on agit.

Je suis sophrologue. Et je crois profondément que la sophrologie a toute sa place dans ce combat.

Pas pour demander aux femmes de "se détendre et relativiser".Non.Mais pour leur permettre de se reconnecter à leur force intérieure, de reprendre leur souffle, de poser des limites, et de retrouver un espace à elles dans un environnement qui ne leur laisse pas toujours cette place.

Avec la sophrologie :

  • on apprend à dissiper les tensions, plutôt que les laisser s’accumuler,

  • on renforce la confiance en soi, notamment dans les moments où l’on sent qu’on vacille,

  • on développe l’ancrage, pour ne plus être emportée par la pression ou le regard des autres,

  • on reprend la main sur son rythme, son espace mental, son corps.


Je suis un homme, et je crois qu’il est temps

Temps de reconnaître ce que beaucoup de femmes vivent.Temps d’écouter, sans minimiser, sans "jouer l’avocat du diable".Temps de se positionner, même si ça dérange à la pause café.

Parce que le sexisme en entreprise n’est pas une affaire de femmes. C’est une affaire de justice. Et tant qu’on laissera passer "les blagues", il faudra continuer à respirer plus fort pour ne pas exploser.

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