Les fêtes de fin d’année vous stressent-elles ?

Ou pourquoi certains détestent cette période (et pas toujours pour les raisons qu’ils pensent)**

Ah, les fêtes de fin d’année…Cette douce période où l’on fait semblant d’aimer absolument tout le monde, où l’on sourit devant des guirlandes trop clignotantes, et où l’on doit écouter pour la cinquantième fois :« Alors, toujours pas marié(e) ? »Dans le genre cadeau empoisonné, on n’a pas trouvé mieux.

Et pourtant, chaque année, un phénomène apparaît : ceux qui détestent les fêtes.Les grincheux assumés.Les « No Christmas Club ».Ceux qui proclament haut et fort qu’ils « n’aiment pas cette période », avec parfois plus de conviction que pour défendre une cause importante.

Mais pourquoi au juste ?

Snobisme ? Effet de mode ? Ou vraies raisons ?

Soyons honnêtes :Il y a un vrai effet de mode à dire que l’on déteste Noël.Être contre ce que tout le monde célèbre, ça donne presque un petit côté rebelle chic. Une identité. Une posture.Un peu comme dire « Je ne regarde pas la télévision » (mais continuer secrètement à binge-watcher des séries).

Ensuite, il y a les snobs de fin d’année : ceux pour qui Noël est beaucoup trop commercial, beaucoup trop bruyant, beaucoup trop… tout.Souvent les mêmes qui achètent leur sapin chez un fleuriste écoresponsable à 149 €, mais peu importe.

Et puis — et là, on devient sérieux — il y a les vraies raisons, les profondes, celles qu’on murmure à demi-mot :

• une année difficile,

• une solitude pesante,

• des tensions familiales,

• des souvenirs douloureux,

• ou simplement la fatigue d’une société qui exige qu’on soit heureux… sur commande.

Car oui, tout le monde ne vit pas les fêtes comme une féérie.Pour certains, c’est un marathon émotionnel.

Et si vous passiez enfin une bonne fois la période autrement ?

Vous êtes seul(e) ?Très bien. Pas de panique. Mais posez-vous quand même cette question : pourquoi ?(Non, pas pour vous culpabiliser — mais pour voir si vous avez envie que ça change.)

Dans le doute :Sortez. Bougez. Adhérez à une association. Offrez de votre temps.Être utile, ça fait un bien fou. Et, petite confidence, ça remplit des journées autrement mieux que Netflix + plaid + “Je déteste Noël”.

Vous êtes en famille ?Courage.Respirez.Observez.Et rappelez-vous que vous n’êtes pas obligé(e) de participer à tous les débats débiles du repas (vous savez lesquels).Une pause de quiétude, même de 3 minutes, ça sauve littéralement des dindes.

La sophrologie dans tout ça ?

La sophrologie n’empêche pas les questions déplacées de tonton Gérard, ni les remarques passives-agressives de mamie.En revanche, elle permet de prendre de la distance, de se recentrer, de respirer, de choisir comment vous répondez (ou ne répondez pas).

C’est un outil idéal pour :

• réduire la pression,

• apaiser l’anxiété,

• anticiper plus sereinement les rencontres familiales,

• et surtout : ne pas absorber tout ce qui ne vous appartient pas.

Parce qu’entre nous, vous méritez mieux que de terminer décembre rincé(e) comme une boule de Noël du rayon déstockage.

Conclusion (optimiste, mais un peu secouée)

Soyez heureux, merde.Ou alors, faites semblant deux heures, histoire de ne pas ruiner la soirée des autres — ça marche aussi.

Mais surtout : offrez-vous de la douceur, de la distance, du recul.Mettez du calme dans le chaos.Accordez-vous une vraie pause.Respirez.Ouvrez.Souriez si ça vient, ou pas si ça ne vient pas.

Et si vous en avez marre d’avoir marre, rappelez-vous que vous pouvez toujours sortir, rencontrer du monde, être utile quelque part.Parce qu’au fond, c’est souvent ça qui réchauffe le mieux : sentir qu’on compte pour quelqu’un.

Joyeuses fêtes.Ou, au minimum : bonnes respirations.