La trichotillomanie est un trouble caractérisé par un arrachage répétitif des cheveux ou des poils (sourcils, poils pubien, axillaires…). Les personnes affectées s’arrachent cheveux ou poils de façon compulsive, un peu comme un tic, soit pour soulager une tension, une angoisse, soit par « réflexe » sans trop y penser. Les enfants et les adolescents sont les plus touchés, mais le trouble peut exister à tout âge.
La cause de cette « manie » ? Elle est mal comprise. Il s’agit toutefois d’un trouble psychologique, caractérisé par une difficulté à contrôler ses impulsions, qui aurait également des origines génétiques et neurologiques. Le stress, l’anxiété et l’angoisse sont souvent facteurs de ce comportement.
Si elle paraît anodine, cette affection peut avoir des conséquences importantes, tant esthétiques que psychologiques. D’abord, certaines personnes peuvent « s’épiler » au point d’avoir des zones de cuir chevelu entièrement chauves. Et bien souvent, cette habitude d’arrachage est associée à un sentiment de honte, voire de détresse psychologique : la personne se cache, n’en parle pas, à tel point que le diagnostic est souvent long à venir... D’autant plus que la maladie est assez mal connue par les médecins.
Pendant longtemps, la définition « officielle » de la trichotillomanie (dans le manuel DSM-IV) stipulait que l’arrachage donner lieu à un sentiment d’apaisement (soulagement des angoisses, du stress) ou au contraire à une forte culpabilité une fois le geste accompli.
Aujourd’hui, les spécialistes reconnaissent deux formes du trouble (qui peuvent coexister ou se succéder chez une même personne) :
Une forme « centrée sur le geste » : l’arrachage est un besoin impérieux qui sera effectivement suivi d’un sentiment d’apaisement ou de culpabilité.
Une forme automatique, au cours de laquelle l’arrachage n’est pas prémédité, ni même conscient. Il n’entraine pas de sentiment de satisfaction ni de soulagement, mais se fait de façon automatique, par exemple devant la télévision ou dans une salle de classe.
Avant toute chose, mieux vaut être clair : il n’y a pas de traitement miracle. Comme tout trouble mental, la trichotillomanie est associée à beaucoup d’émotions, d’angoisses, et changer un tel comportement est un long processus, qui demande souvent beaucoup d’efforts et de volonté.
Même si les études manquent, il est désormais prouvé que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est le traitement de référence. Elle propose une approche personnalisée, consistant à se défaire des mauvaises habitudes en modifiant progressivement ses pensées, ses comportements, ses « réflexes » malsains. Parmi les techniques couramment utilisées en TCC, la technique de « renversement d’une habitude » (de l’anglais « habit reversal ») est assez efficace. Le principe ? Cela peut notamment consister à effectuer un geste dès que le besoin de s’arracher les cheveux survient. Par exemple, il peut s’agir de serrer le poing, de baisser la main et de la garder « collée » au corps pour l’empêcher d’atteindre les cheveux, tout en respirant profondément pendant 60 secondes. Cet apprentissage peut être long mais s’avère efficace dans la plupart des cas
La sophrologie méthode thérapeutique psycho-corporelle vous permet aussi de développer votre pleine conscience.Par des exercices doux de respiration contrôlée, de détente musculaire et de visualisation positive vous vous reconnectez à vos ressentis et ré harmonisez votre corps et votre esprit.
Vous pouvez donc agir directement sur votre stress, votre anxiété et apprendre à contrôler vos émotions et par conséquent contrôler un geste fatal pour votre cuir chevelu.
En vous reconnectant à vos ressentis, la Sophrologie vous conduit à un état de conscience débarrassé des préjugés , filtres sociaux et familiaux. Vous redécouvrez alors naturellement vos capacités enfouies et déployez votre potentiel.
Il n’est question ni de médecine ni de psychologie, mais d’un accompagnement thérapeutique vous permettant de devenir rapidement autonome et acteur de votre bien-être physique et mental
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