“Mon corps et moi : on s’aime, on se déteste, mais on s’en sort”

Après un cancer du sein, le corps change.

Et avec lui, tout un rapport à soi, souvent bousculé.Les cicatrices racontent une histoire de survie, mais aussi de perte.Celles du sein, du regard, parfois de la confiance.

On parle beaucoup du combat contre la maladie, moins de celui qui commence après : celui de se réconcilier avec son propre corps.

Le grand malentendu : “il faut aimer son corps”

Ah, cette phrase magique qu’on lit partout sur les réseaux…Aime ton corps !Oui, enfin, facile à dire quand il ne vous a pas lâchée en plein vol.

Quand les traitements laissent la peau plus fine, les muscles plus lourds, et la féminité un peu floue, “aimer son corps” ressemble parfois plus à un slogan qu’à une réalité.

Alors non, la sophrologie ne vous fera pas tomber amoureuse de votre reflet en trois séances.Mais elle peut vous aider à recréer du lien, pas à pas, souffle après souffle.

La sophrologie : un pont entre le corps et soi

Dans ce moment de transition, la sophrologie agit comme une médiatrice bienveillante.Elle permet de remettre du vivant là où la peur, la douleur ou la fatigue ont figé les sensations.

Par la respiration, on retrouve le calme.Par le mouvement doux, on reprend contact avec ce corps qu’on croyait perdu.Et par la visualisation, on réinvente une image de soi — plus juste, plus douce, plus vivante.

Le corps n’est plus seulement un souvenir de la maladie : il redevient un allié.

Réapprendre à se sentir femme, autrement

La féminité ne se résume pas à une poitrine, ni à un standard.Elle réside dans la manière d’habiter son histoire.Dans le courage silencieux de se regarder à nouveau, même quand tout a changé.

En sophrologie, cette reconnexion se vit à travers la conscience corporelle : sentir, respirer, accueillir.C’est souvent là que la paix commence — pas dans le miroir, mais dans la présence à soi.

Et si on arrêtait de forcer l’amour ?

On n’a pas besoin d’aimer son corps tous les jours.On peut simplement apprendre à le respecter.Le remercier d’être encore là, cabossé mais debout.

Parce qu’au fond, l’amour du corps, ce n’est pas un objectif à atteindre.C’est un dialogue à reprendre.

💬 En résumé :

La sophrologie n’efface pas les cicatrices, elle aide à en faire quelque chose de beau.Un souffle, une présence, un “je suis là” plus doux, plus vivant.

👉 Et vous ?Vous vous entendez bien avec votre corps, tous les jours ? 😉