Le temps et la sophrologie
Qui ne s’est pas un jour posé des questions sur le temps ?
Le temps qui passe, le temps imparti à une tâche, le temps qu’il nous reste, le temps que nous avons, le temps que nous n’avons pas, le temps perdu, le temps gagné, etc.
A toutes ces interrogations chacun apporte ses propres réponses. Néanmoins, il est une constante, c’est la difficulté à appréhender correctement le temps. Notre perception du temps est subjective.
D’une personne à l’autre, d’un instant à l’autre, le même évènement objectivement mesurable sera perçu de façon différente. Qui n’a pas remarqué qu’un après-midi à la plage passe plus vite qu’un après-midi à l’hôpital par exemple ?
Quel sophrologue n’a pas un jour reçu en consultation une personne disant “je n’ai pas le temps”, “je cours après le temps”, “le temps file à toute vitesse” etc. …
Ce rapport au temps est un mystère pour l’humanité depuis des siècles.

Qu’est-ce que le temps ?
Aujourd’hui, les physiciens nous disent que le temps est une variable locale, c’est à dire que, au même titre que la température par exemple, le temps n’a de signification qu’à l’endroit où l’on se trouve.
Ainsi, l’expression “que se passe-t-il en ce moment sur Jupiter ?” n’a pas de sens. Il n’y a pas de “en ce moment” … à part sur terre. Ailleurs, le temps file autrement. Si nous étions étendu tranquillement sur une plage de Jupiter, nous serions surpris de voir nos compatriotes restés sur Terre se démener à une vitesse effrayante (due à l’impact plus fort de la masse de Jupiter sur l’espace-temps), tellement plus rapide que le temps que nous percevons sur notre plage de sable fin jupitérienne. Nous devons cette compréhension aux travaux d’Albert E